Plus de 4 milliards de dollars distribués en Airdrop en 2024

Sommaire Sommaire

1. Les Airdrops portés par les plus grands projets
2. Les chasseurs de Airdrops font rage
3. Questions Fréquentes
4. Références

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Sommaire

1. Les Airdrops portés par les plus grands projets
2. Les chasseurs de Airdrops font rage
3. Questions Fréquentes
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4. Références

13 juin 2024 – 4 000 000 000 $, c’est le montant distribué à travers les différents airdrops qui ont eu lieu en ce début d’année 2024. Avec un total de 26.6 milliards jusqu’à 2023 selon un rapport de Coingecko, cela fait grimper le total à 30.6 milliards !

Le monde de la DeFi (Finance décentralisée) ne cesse de prouver ses nombreux avantages avec des écosystèmes en construction qui offrent d’excellentes opportunités en récompensant leurs premiers utilisateurs par des distributions gratuites de crypto-monnaies.

Ces chiffres montrent une chose selon Techopedia : l’adoption est effectivement en cours, et les plus opportunistes semblent effectivement avoir trouver un nouveau moyen de gagner de l’argent sur internet.

Alors que le premier semestre 2024 n’est pas encore clôturé, les 4 milliards de dollars distribués à travers les plus grands projets de la DeFi prouvent que les Airdrops sont un excellent moyen tant pour gagner des utilisateurs du côté des blockchains, que pour gagner des cryptos du côté des opportunistes.

Les Airdrops portés par les plus grands projets

Ce début d’année 2024 a été marqué par trois des meilleurs Airdrops : celui de Jupiter, Starknet et Notcoin. Ceux-ci ont respectivement distribués une valeur de 1 milliard de dollars aux participants. Derrière, quelques projets basés sur Solana se sont démarqués avec notamment Wormhole, FriendTech, Ether.fi et Wen.

Destinés à booster la gouvernance décentralisée, à augmenter la TVL (Total Value Locked), à apporter les premiers utilisateurs aux divers protocoles et à développer les communautés, ces airdrops ont été fructueux en ce début d’année 2024.

Nous avons également pu constater que le airdrop de ZKsync a respecté ses promesses en ce mois de juin 2024 : 700 000 adresses récompensées, 3.6 milliards de tokens distribués, d’une valeur estimée à 1.5-2 milliards de dollars selon les prix du $ZK en pre-market sur la plateforme de perpétuels Aevo.

Selon un rapport de Coingecko publié le 5 mars 2024, les 50 plus grands airdrops dans le secteur auraient permis aux utilisateurs de se partager la coquette somme de 26.6 milliards, avec en tête de gondole :

Juste derrière, on retrouve notamment Bonk, le Meme Coin basé sur le réseau Solana qui a été offert parmi les nombreux airdrops offerts aux détenteurs d’un téléphone Saga. 1.325 milliards de dollars avaient été distribués, avec une somme d’environ 877 $ pour chaque utilisateur, surpassant le prix du téléphone vendu à 599 $.

Cela montre une chose : la décentralisation des applications (dApps), des appareils et les divers protocoles de la blockchain peuvent effectivement apporter une nouvelle valeur aux utilisateurs. Et oui, les redistributions sont beaucoup plus justes dans le monde de la DeFi : nous ne sommes pas seulement des produits, nous sommes désormais des acteurs et propriétaires des protocoles.

Les chasseurs de Airdrops font rage

Derrière ces chiffres hallucinants et ces opportunités qui permettent à des « degens » (expression qui désigne les « dégénérés » de la blockchain) de gagner des salaires depuis leur canapé en participant simplement à des missions sur Zealy ou sur des protocoles décentralisés se cachent également de véritables chasseurs.

Prêts à tout pour obtenir des allocations élevées et décrocher le gros lot dans chaque airdrop, certains farmers (chasseurs de airdrop) n’hésitent pas à créer plusieurs adresses et à utiliser des bots pour augmenter leurs chances et leurs allocations de tokens.

Ce phénomène appelé « Sybil » est évidemment la proie des protocoles décentralisés qui souhaitent avant toute chose récompenser les véritables utilisateurs et membres de leurs communautés.

Des mesures anti-Sybil sont généralement prises grâce à des filtres permettant notamment de détecter des activités suspectes : des adresses inactives, de nouvelles adresses créées spécialement pour l’occasion, une activité trop rapide pour un humain…

Récemment, le projet ZKsync a fait notamment grincer les dents de ses participants. Ceux-ci ont participé pendant plus de 2 ans à la gouvernance et l’activité du réseau de Layer 2 sur Ethereum pour apprendre qu’aucune mesure réelle n’a été prise pour contrer ce phénomène.

Les équipes ont annoncé : « Ne pas vouloir mettre en place de mesures restrictives qui pourraient affecter de réels utilisateurs », et ont préféré identifier parmi les 6 millions d’adresses les potentiels robots grâce à une approche plus humaine et moins automatisée.

Le secteur des Airdrops est en pleine effervescence, mais tout cet argent distribué à travers le web doit évidemment mener à de nouvelles mesures et technologies capables de détecter un comportement humain d’un robot.

Questions Fréquentes